Situé à moins de 40 km de Montpellier, dans l’environnement exceptionnel du Grand Site de France Saint Guilhem le Désert – Gorges de l’Hérault, Saint Jean de Fos reste empreint de son histoire plus que millénaire.

Introduction

On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom « Litenis ». Le village s’est ensuite développé autour de l’église entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Saint-Guilhem-le-Désert et Aniane. Dès le milieu du XIIe siècle, le village était aménagé d’une première ceinture englobant l’église.

Vite jugée insuffisante, la place fut renforcée à la fin de ce même siècle par l’édification d’une nouvelle fortification, qui aurait donné son premier nom au village « Saint Jean du Fort », devenant au fil des siècles « Saint Jean de Fos ». Ce centre historique a conservé toutes ses caractéristiques médiévales fait de ruelles étroites et sinueuses, en circulade.

L'activité potière

En observant les éléments de faîtage, les descentes de chenaux et de gouttières des maisons, on comprend aussi à quel point la poterie vernissée de Saint Jean de Fos a marqué l’histoire de ce lieu.

L’activité potière sur le village s’est développée à partir du XIVe siècle, profitant de la présence de matière première à proximité.

Au milieu du 19e, le village compte 25 ateliers où travaillent 75 potiers mais, en pleine révolution industrielle, l’activité commence lentement à décliner jusqu’à la fermeture du dernier atelier en 1929. Il faudra attendre les années 80 pour que, grâce à l’impulsion de potiers passionnés, l’activité se réimplante sur la commune.

Dynamique touristique

Devenu désormais un véritable village de potiers, Saint Jean de Fos continue d’attirer de nouveaux artisans aux arts multiples et variés. Ils participent au dynamisme touristique de la commune au même titre que la viticulture et l’oléiculture, deux autres activités historiques de Saint Jean de Fos, comme en atteste la présence d’un olivier millénaire !